(Il manquait un topic comme ça quand même donc^^. J'ouvre le bal.)
Si même entre eux ils se tirent dans les pattes tu m'étonnes qu'ils se frittent avec les autres religions.
On a tout gagné avec ce nouveau pape!
Le pape accusé d'autocratisme après son geste envers Williamson
CITE DU VATICAN (Reuters) - La décision du pape Benoît XVI de réhabiliter samedi quatre évêques traditionalistes excommuniés, dont le prélat négationniste d'origine britannique Richard Williamson, lui vaut aujourd'hui au sein de l'Eglise un reproche d'autocratisme.
Cette initiative, qui scandalise les milieux juifs et catholiques progressistes, confirme un style personnel tranchant avec le souci collégial de son prédécesseur Jean Paul II, qui consultait plus avant de prendre ses décisions, chuchote-t-on dans les couloirs du Vatican.
Avant de promulguer un décret levant l'excommunication des prélats de la fraternité sacerdotale Saint-Pie X, fondée par le défunt évêque schismatique français Marcel Lefebvre, "le pape n'a manifestement pas avisé les gens dont il savait qu'ils s'y opposeraient", murmure-t-on sous le sceau de l'anonymat.
L'affaire fait d'autant plus de bruit que Williamson, l'un des quatre bénéficiaires de cette mesure, a encore nié mercredi dernier à la télévision suédoise l'existence des chambres à gaz et minimisé le nombre de Juifs exterminés sous le IIIe Reich.
"Une poignée de gens seulement savaient ce qui se tramait et ceux qui sont engagés dans le dialogue avec les Juifs n'en faisaient apparemment pas partie", dit-on, en citant notamment le cardinal allemand Walter Kasper, chargé de l'unité chrétienne et des relations avec les Juifs.
Tout à sa détermination à mettre un terme au schisme provoqué en 1970 par Mgr Lefevbre, le souverain pontife n'a pas tenu compte des implications plus larges que son initiative pourrait avoir ou les a mal mesurées, fait-on observer.
"STUPIDE, MAIS PAS CONTRAIRE À LA FOI"
Pour aggraver les choses, il semble, à s'en tenir aux propos tenus en privé dans les couloirs du Vatican, qu'une infime minorité de responsables ecclésiastiques étaient au courant des déclarations iconoclastes de Williamson et n'en auraient pris connaissance qu'à travers la presse.
Williamson avait pourtant déjà tenu des propos similaires dans ses sermons par le passé et il s'est aussi fait remarquer en affirmant que Dieu ne souhaitait pas que les femmes portent le pantalon ou fassent des études universitaires. Il a aussi parle de complot américain à propos des attentats de septembre 2001.
Les porte-parole du Vatican n'étaient visiblement pas préparés à affronter le tollé suscité par la réhabilitation de Williamson, qui rappelle celui que Benoît XVI avait provoqué dans le monde musulman en prononçant en 2006 à Ratisbonne un discours controversé sur l'islam et la violence - là encore sans guère de consultations préalables.
Cherchant à circonscrire la polémique, l'Osservatore Romano, organe du Vatican, a souligné que les propos de Williamson étaient "graves, attristants et inacceptables", une réaction que la communauté juive internationale juge insuffisante.
"Deux pas en arrière et un en avant ne constituent pas un progrès", a estimé Elan Steinbert, vice-président du Rassemblement américain des survivants de l'Holocauste et de leurs descendants.
Dans les milieux intellectuels catholiques, on souligne la distinction à faire entre la levée de l'excommunication, un question purement interne à l'Eglise, et les commentaires personnel d'un évêque.
"L"Holocauste est une affaire d'histoire, pas de foi. Nier l'Holocauste est stupide, mais pas contraire à la foi. Etre antisémite, en revanche, est un péché", explique le père jésuite Tom Reese, professeur de théologie à l'université américaine de Georgetown.
Si même entre eux ils se tirent dans les pattes tu m'étonnes qu'ils se frittent avec les autres religions.
On a tout gagné avec ce nouveau pape!
Le pape accusé d'autocratisme après son geste envers Williamson
CITE DU VATICAN (Reuters) - La décision du pape Benoît XVI de réhabiliter samedi quatre évêques traditionalistes excommuniés, dont le prélat négationniste d'origine britannique Richard Williamson, lui vaut aujourd'hui au sein de l'Eglise un reproche d'autocratisme.
Cette initiative, qui scandalise les milieux juifs et catholiques progressistes, confirme un style personnel tranchant avec le souci collégial de son prédécesseur Jean Paul II, qui consultait plus avant de prendre ses décisions, chuchote-t-on dans les couloirs du Vatican.
Avant de promulguer un décret levant l'excommunication des prélats de la fraternité sacerdotale Saint-Pie X, fondée par le défunt évêque schismatique français Marcel Lefebvre, "le pape n'a manifestement pas avisé les gens dont il savait qu'ils s'y opposeraient", murmure-t-on sous le sceau de l'anonymat.
L'affaire fait d'autant plus de bruit que Williamson, l'un des quatre bénéficiaires de cette mesure, a encore nié mercredi dernier à la télévision suédoise l'existence des chambres à gaz et minimisé le nombre de Juifs exterminés sous le IIIe Reich.
"Une poignée de gens seulement savaient ce qui se tramait et ceux qui sont engagés dans le dialogue avec les Juifs n'en faisaient apparemment pas partie", dit-on, en citant notamment le cardinal allemand Walter Kasper, chargé de l'unité chrétienne et des relations avec les Juifs.
Tout à sa détermination à mettre un terme au schisme provoqué en 1970 par Mgr Lefevbre, le souverain pontife n'a pas tenu compte des implications plus larges que son initiative pourrait avoir ou les a mal mesurées, fait-on observer.
"STUPIDE, MAIS PAS CONTRAIRE À LA FOI"
Pour aggraver les choses, il semble, à s'en tenir aux propos tenus en privé dans les couloirs du Vatican, qu'une infime minorité de responsables ecclésiastiques étaient au courant des déclarations iconoclastes de Williamson et n'en auraient pris connaissance qu'à travers la presse.
Williamson avait pourtant déjà tenu des propos similaires dans ses sermons par le passé et il s'est aussi fait remarquer en affirmant que Dieu ne souhaitait pas que les femmes portent le pantalon ou fassent des études universitaires. Il a aussi parle de complot américain à propos des attentats de septembre 2001.
Les porte-parole du Vatican n'étaient visiblement pas préparés à affronter le tollé suscité par la réhabilitation de Williamson, qui rappelle celui que Benoît XVI avait provoqué dans le monde musulman en prononçant en 2006 à Ratisbonne un discours controversé sur l'islam et la violence - là encore sans guère de consultations préalables.
Cherchant à circonscrire la polémique, l'Osservatore Romano, organe du Vatican, a souligné que les propos de Williamson étaient "graves, attristants et inacceptables", une réaction que la communauté juive internationale juge insuffisante.
"Deux pas en arrière et un en avant ne constituent pas un progrès", a estimé Elan Steinbert, vice-président du Rassemblement américain des survivants de l'Holocauste et de leurs descendants.
Dans les milieux intellectuels catholiques, on souligne la distinction à faire entre la levée de l'excommunication, un question purement interne à l'Eglise, et les commentaires personnel d'un évêque.
"L"Holocauste est une affaire d'histoire, pas de foi. Nier l'Holocauste est stupide, mais pas contraire à la foi. Etre antisémite, en revanche, est un péché", explique le père jésuite Tom Reese, professeur de théologie à l'université américaine de Georgetown.